Comment éviter les arnaques lors des transactions immobilières 

L’achat d’un immobilier ou la location d’une maison sont des investissements bien trop importants pour les prendre à la légère. Après tout, qui n’a pas déjà entendu parler de cas d’arnaques lors de transaction impliquant un immobillier ?. Dans cet article, nous vous proposons les conseils et bons réflexes à voir afin de déceler les arnaques sur internet avant que vous ne procédiez à la location ou à l’achat d’une maison.

Les arnaques les plus courantes

De nos jours, les arnaques sont malheureusement monnaie courante dans le milieu immobilier. Par exemple,  Certains individus mal intentionnés publient de fausses annonces sur dans le but d’escroquer les internautes à la recherche d’une maison à louer ou à acheter. Ce type d’agissements est bien évidemment répréhensible par la loi dans la mesure où cela implique la tromperie, le déplacement de biens, et engendre souvent de graves dommages économiques pour les victimes. D’après les huissiers, certaines arnaques sont plus courantes que d’autres. Voici les 5 escroqueries à la location saisonnière les plus répandues :

  • Le bailleur disparaît après le versement de l’acompte: dans ce cas de figure, le propriétaire vous demande d’envoyer vos documents (informations personnelles, coordonnées bancaires…) en avance afin de passer par une présélection avant de pouvoir visiter le bien immobilier. Inutile de vous informer que si vous envoyez vos documents, vous vous exposez à une usurpation d’identité, ou encore à un vol sur votre compte bancaire. 
  • L’adresse mail du propriétaire a été piratée par des escrocs: l’une des escroqueries les plus courantes consiste à pirater un site web légitime ou sa boîte mail et  proposer de fausses offres mêlées aux offres légitimes du site qu’ils copient. Signalons que les boites  email proviennent souvent de Gmail, Hotmail ou Yahoo.
  • Le bien est déjà loué: Pour prévenir tout risque, le mieux est de prévoir un acte de vente notarié, la seule méthode qui décourage à coup sûr les malfrats.
  • Le logement n’existe pas: La Loi impose la mention de la surface exacte du bien immobilier qui fait l’objet de la transaction. Or si vous tombez sur un propriétaire qui ne veut (peut) pas fournir de telles informations, il se pourrait bien que ce soit une fausse annonce et que le bien n’existe pas. 
  • La location ne correspond pas au descriptif de l’annonce: L’arnaque relevant de l’état du bien immobilier mis en vente vise à masquer les défauts et le non-respect de normes de construction. Le cas échéant, votre sécurité ou votre santé peut être mise en danger. 

Comment faire face aux arnaques ?

1. Méfiez vous des offres trop alléchantes

Certaines offres affichent des prix en décalage avec les prix du marché. Même si cela peut vous tenter, sachez que c’est souvent le moyen que privilégient les arnaqueurs pour « appâter » leurs victimes.  Pour vous prémunir de cette arnaque, vous pouvez jeter un œil aux tendances du marché immobilier (biens, lieux, périodes…) et comparer avec les autres offres disponibles sur les différentes plateformes de location saisonnière. Il est important de garder en tête que le propriétaire d’un hébergement a pour but de le rentabiliser et non de casser les prix. Une villa avec piscine au même prix qu’un T1 devrait vous mettre la puce à l’oreille !

2. Contactez directement le propriétaire

Dans le cas d’une annonce de particuliers à particuliers ou les coordonnées du propriétaire sont publiées sur la page, la prise de contact doit être systématique. Ne vous contentez pas d’un simple mail, avant d’effectuer tout paiement vous devez organiser un rendez-vous et discuter de vive voix avec le bailleurs et de s’assurer de l’authenticité des données (téléphone, adresse postale, contrat…) et de la véracité de l’offre.   

Aussi, si vous êtes en contact avec un professionnel, pensez à consulter directement le centre national du registre de commerce. Si c’est un particulier, l’annuaire et les réseaux sociaux feront l’affaire. En effet, pour réduire le risque lié à ce type de supercherie, nous vous conseillons de consulter les forums sur internet et les sites d’association de consommateurs pour voir s’ il existe des arnaques précédentes liées à l’annonceur. 

3. Vérifier le type de paiement

Les huissiers considèrent certains modes de paiement comme risqués. Leurs conseils : « Ne pas régler par mandat cash ou virement bancaire non sécurisé (Western Union ou Moneygram) et éviter les paiements vers l’étranger, surtout si le bien à louer se trouve en France. » 

Ces méthodes de paiement sont privilégiées par les escrocs car elles ne permettent pas de localiser le destinataire. Parfois, cela consiste à envoyer de l’argent à un bureau de poste que le receveur ira retirer à l’aide d’un nom (parfois une fausse identité) et un code de transaction communiqué par le payeur. Or, dans certains pays comme la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Bénin, on ne procède pas systématiquement à une vérification de l’identité des clients. Les règlements par virement sont aussi à risque, car il arrive que certains comptes bancaires soient ouverts avec une fausse identité. 

Nous vous invitons en cas de doute à consulter les forums de discussions afin de vérifier les arnaques déjà signalées.

4. Ne pas payer plus de 30% d’acompte à l’avance

En général, les acomptes demandés s’élèvent à 30% du montant total du séjour. Si on vous demande de verser davantage, cela peut être le signe d’une escroquerie. Si un propriétaire exige un envoi d’argent en tant que “garantie” de visite, rebroussez chemin immédiatement. C’est une arnaque très courante dans les sites d’annonces en ligne. Dans la même lignée, les demandes de transfert d’un montant en “mandat cash” sont également de pures escroqueries.

5. Lire attentivement le contrat de location

Le contrat de location doit être écrit en deux exemplaires et signé par les deux parties. De plus, rappelez vous que le loueur a l’obligation d’en remettre un à l’éventuel preneur, la loi l’impose. Y figureront un descriptif des lieux (surface, nombre de pièces, dépendances, équipements…), les dates de la location et son prix (montant des charges…). 

Vérifiez également s’il contient des clauses abusives. Une lecture minutieuse peut déjà vous mettre la puce à l’oreille, mais n’hésitez pas à prendre contact avec un huissier en cas de doute. L’arnaque se cache souvent dans les petites lignes.

6. Demandez un état des lieux détaillé en présence du bailleur

Comme pour la location classique, l’état des lieux doit être réalisé à l’arrivée dans le lieu et au départ. N’oubliez pas de procéder au relevé des compteurs, et prenez des photos si nécessaire pour constater l’état du logement à votre arrivée et à votre départ.

Dans certains cas d’annonces frauduleuses, les photos de l’hébergement de vacances ne correspondent pas au logement décrit dans l’annonce. Si le bien n’est pas conforme au descriptif ou révèle des manquements non signalés, handicapant l’usage normal de la location, la loi prévoit des sanctions pour pratique commerciale trompeuse. Dans ce cas, vous pouvez exiger un remboursement ou un rabais sur le tarif d’origine.

7. Vérifier l’existence de l’hébergement

Pour éviter les fausses annonces de location,  vérifiez au préalable la localisation de l’hébergement sur Google Maps / Google Earth pour vérifier que l’hébergement se trouve bien à l’adresse indiquée (à demander au préalable). Vous pouvez aussi demander à un ami de réserver la même location pour la même période afin de vérifier que l’annonceur ne propose pas son bien uniquement dans le but d’arnaquer les gens. 

8. S’assurer et/ou vérifier la location auprès d’un organisme

Il existe des assurances concernant la location de vacances. Renseignez-vous auprès de votre assureur. Dans le doute, vous pouvez aussi consulter les organismes agréés pour faire une vérification ou auprès d’anciens locataires. 

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